La route de Miguel... [Seul]

Miguel avait quitté sa maison depuis à peine 20 minutes qu’il décida déjà faire une pause. Toujours accompagné de son chat, il s’arrêta deux minutes, le temps de se reposer un peu. Cependant, quelque chose l’intrigué, en tant normal, après avoir marché à ce rythme et pendant tout ce temps, il aurait eu une crise d’asthme, il aurait eu du mal à respirer et se serait encore plus vite essoufflé.
Il fouilla dans sa poche droite et en sortit son inhalateur, il le fixa quelque seconde puis se leva d’un coup sec. Il posa son sac et dit à son chat de rester là.

- « On va bien voir… » dit il à haute voix comme pour annoncer à son chat ce qu’il allait faire.

Il se sentait léger, alors, lentement il commença à courir. Puis, il passa du petit footing au sprint. Il courra du plus vite qu’il pu, depuis tout petit, il n’avait jamais tenu plus de 150 mètres en sprint sans avoir une crise d’asthme. Il couru toujours, tout en évitant les lianes et autres végétaux qui avaient envahit la route. Il accélérait bien, il se débrouillait assez en sprint, il ne tenait pas longtemps mais courrait assez vite. Cependant, au niveau endurance, c’était la catastrophe, au collège, il ne tenait que deux tours de terrains avant d’avoir une crise ou un point de côté. Même une année, un de ses prof’ de ne l’avait pas noté à cause de sa maladie. Même si elle est assez répandue, il existe plusieurs niveaux et Miguel était bien atteint, ce qui faisait de lui un bon asthmatique.
Il continuait à courir sans percevoir la moindre trace d’un début de crise. Il s’arrêta à peu près 500 mètres plus loin sans avoir besoin de prendre son médicament, il était un peu essoufflé, mais pas en crise et cela, il n’en revenait pas. Depuis tout petit, il n’avait jamais couru aussi longtemps sans qu’un problème respiratoire s’en suive.
Son asthme avait l’air d’avoir « disparue ». Ce miracle était certainement dû à cette tempête, à ce changement qui n’avait pas l’air d’avoir agit seulement sur les plantes. Il se retourna alors, et pu percevoir la silhouette de son chat assis, le fixant près du sac.
Miguel retourna alors dans sa direction, un grand sourire aux lèvres.
Il arriva au niveau de son chat, le caressa tout en lui disant qu’il n’a plus d’asthme, tout ça sur un ton très jovial.
Heureux, il reprit son sac, le remit sur ses épaules et repartit dans la même direction.
Toujours accompagné de son chat, il marcha…

Miguel marcha pendant des heures, se remémorant les derniers moments passez en compagnie de ses parents.
Ses jambes commençaient à lui peser lourd et la fatigue s’emparait de tout son corps. Le soir tombé et Miguel décida de s’arrêter. Il chercha donc un endroit où dormir, il ne tarda pas à trouver une vieille ferme. Il s’en approcha sans grand enthousiasme, se doutant que tout comme les autres fermes qu’il avait vu auparavant dans la journée, celle-ci serait vide.
Il poussa le petit portillon et rentra dans la bâtisse. Il demanda sans trop d’espoir si il y avait quelqu’un, mais la seul réponse qu’il obtenu, c’est un claquement de porte lié au vent.
Il s’affala sur le canapé juste après avoir retiré son gros sac qui lui tiré le dos. Il lâcha un grand soupir en guise de relâchement. Il ferma les yeux quelques secondes avant de se relever et de partir en direction de la cuisine. Il s’était dit qu’il valait mieux garder ses provisions tant qu’il le pouvait et de manger ce qu’il trouverait dans ses « maisons d’hôtes ». Il ouvrit le réfrigérateur qui n’émettait plus une seule source de lumière. Il prit quelques trucs, du saucisson, fromage, salade… De quoi se faire un bon petit pique-nique. Il chercha dans les placards, dans les tiroirs du pain et des couverts. Il revint ensuite à sa place, sur le canapé et commença sont repas, juste après avoir donné de quoi manger à Daz, son chat. Le froid se faisait vraiment sentir, et, il décida d’allumer un feu dans la cheminé. Il avait l’habitude, vu que c’était un peu sa « tache » à faire tout les soirs chez lui, enfin chez lui avant la tempête, maintenant la maison appartenait plus à la végétation qu’à Miguel. Son festin terminer, Miguel repût et réchauffer, il s’endormit sur le canapé, son chat collé contrelui.
Miguel se réveilla doucement, une petite odeur de fumée dans le nez. Tout en émergeant, il fit le tour de la grande pièce, voir si quelque chose d’utile pouvait l’aider. Il trouva une montre, une chose qu’il lui manquer vraiment, il examina l’engin étonné. L’aiguille tournait dans tout les sens, comme-ci elle était paniquée. Il la reposa en soupirant, il tomba sur une paire de jumelles. Pas bien grosse, légère, une chose bien utile, accompagné d’une boussole. La boussole, une chose bien inutile pour Miguel, il ne serait jamais s’en servir. Mais il l’a prit quand même. Il grignota quelque chose, et après s’être rééquiper, il reprit la route.
Le soleil tapé déjà assez fort, reflétant le vert de la végétation qui, avant-hier était absente. Il marcha jusqu’à ce que le soleil soit au plus haut dans le ciel, ce qui informé qu’il était plus ou moins midi. Il grignota quelques trucs, fit boire sont chat et se reposa une demi-heure. Pendant qu’il était allongé, il remarqua que depuis qu’il était partit de chez lui, son chat lui valait une obéissance extraordinaire. Il marchait sans broncher, manger et buvait quand Miguel lui donnait, faisait tout ce que son maitre lui demandait, si il ne devait pas bouger, il ne bougé pas, si il devait se cacher, il se caché, etc. Cela intrigué énormément Miguel, car avant la tempête, son chat n’en faisait qu’à sa tête, il faisait ce que bon lui semble et on pouvait toujours courir pour qu’il obéisse à un quelconque ordre. Une fois sa pause finit, l’adolescent et son chat repartir en direction de la ville et, des survivants, si il y en a…

Le soir venu, Miguel arriva devant la ville, le sourire aux lèvres, il s’avança. Il n’était plus qu’à une centaine de mètres. Il sortit ses jumelles nouvellement acquise et regarda en direction du premier boulevard qui permettait d’entrer dans cet amas de bâtiments et de rues. La ville avait l’air déserte, ici aussi, la végétation avait engloutit les appartements, les maisons, les magasins …
Miguel connaissait bien cette ville, son collège y était situé et beaucoup de ses amis y habitaient. Il fit les derniers pas qui le séparait de cet endroit et commença à y vagabondait. Tout de suite, il pensa à la réaction qu’il aurait si il habitait ici : il serait partit au centre commercial.
C’est un bon endroit pour survivre un centre commercial, de la nourriture, de quoi se chauffer et surtout, c’est le genre d’endroit où se retrouvent les gens. Donc, il partit en direction de la sortie nord de la ville, tout en guettant les alentours. Il commençait vraiment à paniquer, il était au milieu d’une grande place, face à la mairie mais, pas âme qui vive dans cette endroit pourtant si actif d’habitude.
Il fit un petit tour sur lui-même, comme pour admirer chaque endroit de cette place. Puis, il continua sa route, plus qu’un boulevard et il était à destination. Miguel arriva enfin devant le grand bâtiment, lui non plus n’avez pas échappé à la poussée de végétation. Des vitres étaient cassées un peu partout et Miguel n’eu pas de mal à rentrer dans le centre commercial. Il marcha donc doucement entre les magasins, tout en guettant les vitrines et tout ce qui ce trouvé ici. D’un coup, il entendit un grand bruit qui provenait du supermarché. Partagé entre l’inquiétude et le soulagement de trouver enfin quelqu’un, Miguel marcha doucement en direction du bruit. Il pénétra entre les allées tout en jetant un coup d’œil entre chacune d’entres elles. Un petit son se faisait entendre dans l’immense pièce, comme un grignotement, un petit bruit similaire à un son de paquet de chips. Soulagé, Miguel accéléra le pas et arriva vite devant l’allée. Les yeux écarquillés, il regarda choqué la silhouette qui émettait le bruit. Tel un animal, elle était à quatre pattes entourée de chips. Elle semblait de taille humaine, la peau grise, non-recouvert de vêtements elle tournait le dos à Miguel qui lui essayait de reculer doucement. Il fit quelques pas doucement en arrière pour ne faire aucun bruit, la bête n’avait pas l’air d’avoir remarqué l’adolescent. S’éloignement lentement, Miguel marcha sur un paquet de gâteau qui lâcha naturellement un craquement. Le jeune homme ne put s’empêcher de faire une grimace. La silhouette se retourna d’un coup sec, ce qui laissa distingué ses yeux rouge-noir et un filet de baves qui s’échapper de ses dents crasseuses. La créature se leva alors d’un coup, et courut dans la direction de l’ado, celui-ci voyait la silhouette comme-ci elle était la mort elle-même. Miguel partit en courant dans la direction opposé, jetant dés qu’il pouvait un regard au dessus de son épaule pour regardait la distance qui le séparait de la « chose ». Miguel paniqué trébucha et vient s’écraser contre un sac de croquette pour chien. Allongé sur le sol, il fermi les yeux, terrifié. La silhouette s’arrêta au dessus de Miguel et, le renifla de la tête au pied. Recroquevillé, Miguel n’avait même pas pensé à essayer de prendre son couteau, toujours accroché à sa ceinture, il n’avait pas encore les réflexes et l’âme d’un guerrier. Soudain, un grand bruit accompagné d’un léger craquement et d’un bruit sourds de chute parvinrent à ses oreilles. Alors, Miguel tenta d’entrouvrir un œil pour voir ce qu’il venait de se passer, la créature était à terre et un jeune homme qui s’emblait tout aussi paniqué de Miguel tenait une chaise pliée dans ses mains. Le jeune garçon qui se tenait debout avait les mains tremblantes et les yeux qui semblaient trop paniqués pour pleurer, il regardait la bête allongée au sol et Miguel.

-« Oh put… merci. » furent les seuls mots qui sortirent de la bouche de Miguel.

-« De…De…De rien. Je m’appelle Jonathan. » Balbutia le jeune homme.

-« Miguel. La vache, c’était quoi ce truc ? » demande Miguel qui tentait de se relever.

-« Aucune idée, mais ce n’était pas humain, je suis là depuis hier et je me cache, quand je l’ai vu, j’ai compris qu’il ne valait mieux pas se faire remarquer donc je me suis planquer jusqu’à ce que tu arrive et que tu fasses diversion. »

-« Je n’ai pas fais exprès, mais merci de m’avoir sauvé, viens on y va, vaut mieux pas rester là peut être y en a-t-il d’autres. »

-« Oué, on y va, attend je vais chercher mon sac » puis la conversation s’arrêta sur les derniers mots de Jonathan, qui avait l’air de s’être remit de ses émotions.

Puis, deux minutes plus tard, les deux adolescents sortirent du centre tout en papotant sur les derniers jours passés dans cet enfer.

[A finir]

» Présentation de Miguel Jones [validé]
» Fiche de personnage de Miguel Jones